Dans mon billet précédent, je mentionnais le fait que cette année j'avais une grande envie de refaire de la linogravure après l'exercice annuel de la carte de vœux. "Comme tous les ans" pourraient dire les lecteurs assidus de ce blog. Sauf que cette fois-ci, la bonne résolution a été tenue.
En fait j'avais déjà fait le dessin depuis un moment. C'était une commande d'une amie qui aime bien cette bestiole (qui pourrait résister à ce mignon fouillis de tentacules et à ce regard vif ?). C'était intéressant à dessiner d'ailleurs. C'est plein de courbes étranges et ça n'a quasiment qu'une couleur, rouille, en plus du blanc-crème, ce qui se traduit bien en lino. En parlant de couleurs, j'ai offert une version qui se veut plus réaliste, imprimée avec un dégradé d'encre brun/rouge, mais je n'en ai pas de belle photo. J'aime aussi beaucoup cette version bleue.
Je me suis rendu compte avec un choc que c'était, si on exclut les cartes de vœux donc, la toute première linogravure que je faisais depuis ma grande affiche des éoliennes et mon Ivy façon Art nouveau, en 2013. La taille-douce a un peu éclipsé cette pratique pour moi depuis, mais ça me renvoie à cette époque chère à mon cœur où j'ai découvert la gravure en général et où j'ai su très vite que j'avais trouvé quelque chose qui me correspondait.