Tabouret peint

Il y a quelques années, j'avais ramassé dans la rue un ensemble de trois pieds, provenant sûrement d'une table basse, en me disant que j'en ferais quelque chose. N'importe quoi, mais en tout cas un support pour peindre à nouveau sur un meuble. J'ai finalement décidé de scier un disque dans une planche pour en faire un bête tabouret.

Pour la déco, j'ai peint des bestioles, parce que quoi de mieux ? Un lièvre, une grive et une truite qui font la ronde. Contrairement à mes précédentes peintures sur bois, faites à l'acrylique, j'ai utilisé la gouache. C'était très bien, plus malléable et (un peu) moins flashy. Jusqu'à ce que je veuille vernir le tout et que je me rende compte que la plupart des vernis dissolvaient la gouache, même certains en théorie faits pour. Après de nombreux essais, c'est finalement mon vernis pour acrylique qui s'est révélé le plus fiable. Bref, testez, testez, testez, …

Tracé, vue d'ensemble et détails.

L'ami Kerlu dit que ça fait très déco pour cabane de chasseur… Je ne ne peux pas lui donner tort, et j'ai du mal à y voir autre chose maintenant. Le lièvre et la truite sont assez connotés, et sous cet angle et avec cette taille, la grive ressemble à une perdrix bien dodue, ça commence à faire très CPNT.

En réalité, ce choix d'animaux est inspiré de la chanson traditionnelle Hares on the Mountain. Cette interprétation de la version populaire de Shirley Collins par Bonnie Dobson compte beaucoup pour moi. Elle m'a touché à la première écoute et m'a ré-ouvert en grand des portes musicales que je pensais fermées… Tout ça grâce à Ulver, décidément les plus grands garants de la diversité de ce que j'écoute, qui a une autre reprise fabuleuse sur la même compil.