Attendre de se sentir un peu las mais pas trop. Aller dans un endroit où on se sent à l'aise mais pas trop, calme mais pas trop (un parc pas trop tarte de Paris un peu avant la fermeture, ça marche bien). Laisser venir un peu de mélancolie mais pas trop. Mettre de la belle musique dans les oreilles. Prendre un crayon vaguement taillé et un carnet doux. Tenter de laisser la gomme dans le sac. Oublier pour un temps les todo-lists de projets pharaoniques avec leurs pour quand, leurs pour quoi et leurs pour qui. Surtout les pour qui.
Finalement, la recette est toujours la même. Pourtant c'est comme si je devais la réapprendre à chaque passage à vide...
(J'aurais bien aimé mettre quelques dessins là, mais ça y est, mon scanner est retombé dans une phase de non coopération patente... Je me rattrappe dès que j'ai le temps et qu'il arrête de bouder.)